28 octobre 2013 à 14:58
CDF / FC CARROS
a fête promise et attendue par Julien Landucci, le président du FC Carros, a bien eu lieu pour ce 6ème tour de Coupe de France. Le public a répondu présent. Les jeunes ont crié, les enfants ont chanté, les grands ont poussé, souvent, pesté beaucoup ! Mais au bout, il y a la défaite, l'élimination. Et s'il en est un qui ne la digère pas, c'est bien le président : je veux bien perdre, mais pas comme ça, pas comme ça ! J'aurai préféré en prendre 4 ! Ce n'est pas possible ce qu'il s'est passé avec cet arbitre !
Julien Landucci, les yeux rougis, ne cache pas sa grande déception.
Pourtant, en ce début de dimanche, entre soleil et nuages, entre chaleur et menace de pluie, les Carrossois ont répondu présents. La tribune est pleine et les supporters, à l'image des joueurs, seront passés par toutes les couleurs de la palette.
Un début de match compliqué face à un Marseille Consolat supérieur et dangereux. Techniquement, tactiquement, ils sont plus vifs, plus puissants et en place. Carros subit, résiste, à l'image de son jeune gardien, Alexandre Beaudoin, 23 ans dans deux jours, qui enchaîne les bonnes décisions, les beaux arrêts. Mais que nous retrouvons après le match, en pleurs, inconsolable :
beaucoup de regrets, c'est injuste ! C'est ma première année en tant que titulaire, ça fait 15 ans que je joue à Carros, je voulais vraiment aller plus loin ! L'arbitre était perdu dans ce match. Mais je remercie vraiment tout le public
Si Carros parvient petit à petit à rééquilibrer les débats, avec notamment un très bon passage entre la 30ème et la 45ème minute et trois occasions franches, il le doit surtout, au retour des vestiaires, à un changement d'organisation décidé par Cyril Aloisio. Un passage en 4-3-3 afin de regagner la bataille du milieu. Avec l'entrée de Yoann Mantis, c'est toute l'équipe qui se montre entreprenante et qui parvient à bousculer les pensionnaires (et leaders) du CFA. Seulement, en face, le FCC trouve à qui parler. Avec des Marseillais "pleins de métier", ils ne parviennent pas à marquer ce but qui leur aura malgré tout tendu les bras à trois ou quatre reprises.
Comme nous le dira Bernard Bisseck, infatigable milieu de terrain, auteur d'un excellent match
ça s'est joué à rien ! On avait le coeur, les supporters. On a manqué un peu d'expérience. Mais je suis fier. C'est une belle expérience. Je reste sur un beau et bon moment. Un très grand merci aux supporters
Car effectivement, cela s'est joué à peu de choses. Très difficile à ... encaisser pour les Carrossois. Un avantage au score définitif, qui engendrera beaucoup de frustrations, légitime. Même si les Carrossois admettaient, sportivement, la supériorité des Marseillais, c'est la façon d'être éliminés qui risque de les laisser quelques temps, in(consolat)bles !
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